Le mobilier
le grand autel
les piscines
les statues
le carrelage
le monument
les bancs
 sommaire 
- 3.1 - Le grand autel
Il en est fait mention en 1658 où il a disparu vétuste ou incendié.
Le maître-autel avec son tabernacle a été posé en 1787. Il est en marbre gris. Le tabernacle et les degrés sont en marbre blanc, les
emmarchements en marbre rouge. Il est orné de décorations en bois doré ainsi que la porte du tabernacle représentant le Christ à la
fontaine.
A droite de l'autel est une crédence, console Louis XVI dessus en marbre.
Cependant, cet autel étant devenu soit disant vétuste il aurait été démonté sans l'intervention personnelle du conservateur des
antiquités et objets d'art.
Maintenant, une table-autel en bois est installée devant le maître-autel.
- 3.2 - Les piscines et armoires liturgiques
Le baptistaire en pierre à un couvercle en cuivre, la pierre est un peu abîmée. Il est placé non loin du portail dans la nef latérale
nord.
Dans les murs de transepts accolés existent encore des niches des armoires liturgiques qui fermaient à la manière d'un tabernacle et
contenaient les livres saints ou précieux. Maintenant des armoires et coffres placés dans les nefs latérales abritent objets du culte et
livres ainsi que dans l'armoire de la sacristie. Cette sacristie construite extérieurement entre deux arcs-boutants dépare l'abside.
Elle est construite place saint-Pierre.
- 3.3 - Les statues
Elles sont assez nombreuses dans l'église bien que certaines statues et le Chemin de croix furent brisés en cours de démontage.
Le joyau de l'église est une statue en pierre, grandeur nature de la "Vierge à l'enfant". C'est une vierge déhanchée. Seule l'église de
Villemaur dans l'Aube en possède une semblable. On peut penser qu'elles ont été faites par le même sculpteur. Elles sont uniques en France.
Cette belle statue de pierre provient de la Chapelle qui existait à la Commanderie.
Il existe une statue de Saint-Nicolas, de Saint-Joseph tenant dans ses bras l'enfant Jésus, une statue de la Vierge et du curé d'Ars.
- 3.4 - Le carrelage
Le carrelage de la nef fût fait à la fin du XVIIIème siècle. Dans ce carrelage existent de larges dalles qui sont probablement des
pierres tombales. Il est aussi possible que ce carrelage fut fait sur des tombes plus anciennes. Des chevaliers de Saint-Jean furent
enterrés dans l'église ainsi que des prêtres : le 21 novembre 1631, Maître Clément Marot, chapelain de la Chapelle saint-Jean enterré à
l'endroit de la Chapelle saint-Laurent. Le 17 juillet Maître Jérémie Gérard fut enterré dans la Chapelle Saint-Claude, en avril 1613,
Maître Nicolas Carré, curé de Queudes fut inhumé dans le choeur de l'église devant le crucifié.
- 3.5 - Monuments commémoratifs
Sur le mur ouest de l'église un monument a été érigé à la mémoire des morts de Barbonne-Fayel pendant la guerre de 1914-1918. Des
médaillons de photos de tous ces morts ornent le mur derrière le monument.
Un peu plus loin, sur le même mur existait une stèle en trois langues, grec, latin, vieux français, à la mémoire d'Adnet Champenois,
prévost de Chantemerle résidant à Barbonne. Au dessus de la porte de la sacristie une plaque de cuivre énumère les noms de 35 prêtres
qui se sont succédés entre 1500 et 1995. Trois prêtres seulement sont morts à Barbonne pendant leur sacerdoce.
- 3.6 - Les bancs
Ils sont tous en chêne massif. Ceux du choeur sont finement sculptés, ils sont l'oeuvre d'un artisan de Fère-Champenoise qui y signa son
nom en 1787.
Que sont devenus, la chaire en bois massif toute sculptée, les retables en toile peinte, les lustres (toutes ces choses que des experts
auraient pu consolider ou rénover).
Furent-elles vendues ?